• Enseignante, orthopédagogue, sophrologue caycédienne

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Le jeu comme médiateur d’apprentissage

Le jeu comme médiateur d’apprentissage

Le jeu comme médiateur d’apprentissage 1920 1280 Eve Muller

Le jeu fait partie intégrante de la vie de l’enfant parce qu’il constitue sa principale activité si bien que l’adulte est alerté lorsque l’enfant ne joue pas. Dès le plus jeune âge, le jeu permet à l’enfant d’assimiler des éléments du monde extérieur, de construire sa personnalité et de s’approprier des règles comportementales. Au centre de la vie de l’enfant, le jeu possède une véritable fonction dans l’apprentissage.

Le jeu permet de développer les compétences socio-affectives

  • Le jeu aide l’enfant à la décentration et à la socialisation en offrant la possibilité de nombreux partages avec d’autres enfants et avec l’adulte.
  • Le jeu suscite la motivation et restaure l’image de soi, c’est un facteur d’épanouissement qui permet à l’enfant de croire en lui-même, en ses ressources et en ses capacités.

Plus encore que le « bon » élève, l’élève en difficulté a besoin de retrouver un sentiment de confiance en lui-même et dans les autres. Le jeu permet de placer l’élève en sécurité et le délivrer de la tension d’une réussite à tout prix ou de l’évaluation. Il peut ainsi s’améliorer en ayant le droit à l’erreur et rétablir un sentiment de compétence.

L’erreur permet également à l’enseignant de voir ce qui est mal assimilé et de pouvoir y remédier.

  • Les jeux offrent l’occasion à l’élève de tester ses connaissances dans une situation sans danger. La difficulté scolaire présente un stress pour l’enfant, le jeu est alors un moyen de faire passer l’acquisition de compétences ou de notions en l’inscrivant dans un moment de plaisir.

Le jeu permet de développer les compétences socio-cognitives.

  • Le jeu favorise l’amélioration des stratégies en donnant l’occasion à l’enfant d’affronter un problème, et de le résoudre.
  • Le jeu aide à développer les capacités de généralisation, de représentation et de conceptualisation en obligeant l’enfant à mettre du lien entre les éléments de pensée. La manipulation accompagne la manipulation mentale ce qui rétablit le rôle du corps dans lequel s’enracine toute connaissance.

Le jeu aide à l’amélioration des fonctions cognitives

Le jeu sollicite la mémoire et participe à la construction du savoir. Il peut présenter des notions à comprendre et à intégrer. L’enfant y est actif, il se construit ses savoirs et renforce ses apprentissages. En jouant, les enfants se laissent prendre « au jeu » et intègrent sans s’en apercevoir une série de notions éventuellement rébarbatives ou incomprises précédemment.

Le jeu permet de développer les compétences langagières

  • Le jeu offre des situations très diverses pour aider au développement du langage soit :
    – en expression « technique ». Le jeu contribue ainsi au développement du langage, à l’intégration de règles de syntaxe et à l’enrichissement du vocabulaire.
    – en expression personnelle (théâtre, jeux d’imitation…). En « faisant semblant » l’enfant exprime une réalité qu’il perçoit ou qu’il a comprise. L’enfant trouve ainsi la possibilité d’exprimer des émotions et des sentiments qu’ils soient positifs ou négatifs.